Logiciels
Pour y voir clair dans la jungle des barbares termes
informatiques, voici quelques définitions :
Quelques
repères pour vous guider dans la jungle des licences
d'utilisation
Les
logiciels que vous pouvez télécharger depuis l'Internet sont
toujours assortis d'une licence d'utilisation. En effet, d'un
point de vue juridique, ce n'est pas tant le fait de détenir un
logiciel qui fait de vous son propriétaire légitime, que le
fait d'être en conformité avec le texte qui l'accompagne.
Cette
licence, destinée à protéger la propriété intellectuelle
des auteurs qui se sont échinés à créer vos applications préférées,
peut revêtir bien des formes : freewares, sharewares, adwares,
licence GPL, GNU, sans parler des déclinaisons françaises de
ces vocables : gratuiciels, partagiciels et autres publiciels
… à chacun de ces modes de distribution correspond un
ensemble de droits et de devoirs moraux.
|
Sharewares
: les logiciels en libre essai
Le
shareware consiste pour un auteur à mettre en libre circulation
une version complète de son logiciel afin de permettre au
public de le tester sans s'engager financièrement. On peut
assimiler ce mode de distribution à une période de "
libre essai ", durant laquelle, l'auteur vous offre
l'opportunité d'évaluer un logiciel de la façon la plus évidente
et la plus efficace qui soit : en l'utilisant dans votre
contexte de travail habituel.
Librement
téléchargeable, un shareware n'est pas pour autant gratuit.
Un contrat moral lie en effet son auteur à quiconque installe
le logiciel. Il stipule que l'utilisateur du shareware doit,
s'il souhaite utiliser le produit et même le conserver sur son
ordinateur au terme de la période d'évaluation s'acquitter du
prix de la licence d'exploitation, en clair : une fois écoulée
la trentaine de jours d'essai d'un shareware, il faudra passer
à la caisse si l'on souhaite en garder l'usufruit. On se devra
au contraire de reposer le logiciel sur son rayonnage, autrement
dit, le désinstaller, si pour quelque raison que ce soit, on ne
souhaite pas l'acquérir.
Ce
sympathique mode de distribution ne repose que sur l'honnêteté
et la bonne foi des utilisateurs. Pour remédier aux abus,
volontaires ou non, les auteurs de sharewares, prennent de plus
en plus souvent soin de désactiver certaines des fonctionnalités
de leurs logiciels, pour inciter le public à les rémunérer...
|
Freewares
: les logiciels gratuits
Les logiciels regroupés sous cet
intitulé sont totalement gratuits.
On parle de freeware lorsque
l'auteur d'un logiciel ne soumet pas son utilisation au paiement
d'une droit. Ce type d'application peut donc être librement
installé, conservé, copié et même massivement distribué
(par exemple sur les CD joints aux magazines informatiques) dès
lors qu'on ne modifie pas le logiciel , et qu'on ne le sépare
pas des documents qui l'accompagnent, entre autres pour témoigner
de la paternité de l'éditeur.
Cependant, un logiciel distribué
en freeware n'appartient pas nécessairement au domaine public.
En effet, loin d'abandonner tous ses droits sur son œuvre, à
commencer par sa propriété intellectuelle, l'auteur demeure
l'unique propriétaire de son freeware, rien n'excluant par
exemple qu'après l'avoir distribué gratuitement, il retire son
logiciel de la circulation pour en faire un produit commercial.
Le freeware suit donc le principe
de "libre distribution" des sharewares, principe que
bien sûr il étend à l'utilisation du logiciel. Le plus
souvent, ces développeurs indépendants ne sollicitent d'autres
formes de rétribution que votre gratitude, un lien sur votre
page personnelle, une carte postale, ou un simple email de
remerciements... de grâce, prêtez vous au jeu, ils le méritent
bien !
Nous
avons englobé dans la famille des freewares un mode de
distribution, qui porté par le succès grandissant de Linux et
des initiatives OpenSource, a le vent en poupe : il s'agit des
logiciels sous licence GPL (Global Public License) par exemple
l'environnement GNU (de "GNU's not Unix"). Nous vous
renvoyons au site du projet
GNU pour de plus amples informations, retenez simplement que
bien au delà de la gratuité, la logique ici à l'oeuvre est
celle de la liberté. Ces "logiciels libres" sont en
effet distribués avec leur code source, de sorte qu'on pourra
non seulement les utiliser à loisir, mais aussi les modifier
pour les adapter à ses besoins. Un logiciel sous licence GPL
offre en effet trois libertés, celle de copier le programme et
de le distribuer, celle de le modifier à sa guise, en ayant
l'accès total au code source et enfin celle d'en distribuer une
version améliorée, payante ou non (mais toujours accompagnée
de son propre code source).
|
Les
démos
On parlera
principalement de démos (version de démonstration) dans le
domaine des jeux vidéos et de coûteuses solutions
professionnelles. Le but de ce type d'application est d'appâter
le client en lui fournissant un aperçu des capacités de
son logiciel.
Prenons l'exemple d'un jeu d'action comportant une cinquantaine
de missions. La démo téléchargeable pourra comporter de 2 à
4 missions complètes afin de vous donner un avant-goût du
soft. C'est tout à fait suffisant pour juger de l'opportunité
d'acheter le jeu complet en magasin, mais compte tenu de
l'inflation de Mega Octets des jeux modernes, cela représentera
bien peu au regard des heures de téléchargement si l'on se
connecte par modem. De la même façon, la démo d'un logiciel
commercial, Photoshop par exemple pourra offrir l'ensemble des
fonctionnalités du logiciel, exception faite de la sauvegarde,
de l'impression et même du copier-coller, de sorte que vous ne
pourrez rien tirer de concret des quelques dizaines de Mo que pèse
sa démo.
|
Page
d'accueil
|